Stalingrad avait résisté à l’armée hitlérienne, mais la ville – appelée aujourd’hui Volgograd – affronte à présent une autre menace : celle du feu. Dans la région dont elle est la capitale, plus de cinq cents bâtiments viennent d’être détruits par les flammes et un millier d’habitants ont été évacués.
Dans une autre importante ville industrielle du bassin de la Volga, Togliatti, située également à environ mille kilomètres de Moscou, les autorités ont décrété l’état d’urgence en raison de l’avancée des feux dans l’agglomération.
Les incendies ont également repris dans la région de Saratov, à sept cents kilomètres à l’est de Moscou.
Le gouvernement fédéral a rapidement débloqué l’équivalant de vingt-cinq millions d’euros en faveur des territoires sinistrés. En même temps, plusieurs enquêtes judiciaires ont été ouvertes pour « destruction ou détérioration de biens par imprudence ».
Bien que l’on ne connaisse pas les causes directes de la plupart des départs de feu, dans au moins deux cas on soupçonne qu’il ait pris en raison de cigarettes non éteintes, jetées par des passagers depuis un train.