Le 9 octobre, les Turcs lançaient l’opération « source de paix » dans le nord-est de la Syrie. Leur but : chasser les soldats kurdes de la zone frontalière. Deux mois plus tard, les combats entre les forces du Kurdistan syrien et les milices soutenues par l’armée turques sont à l’arrêt ou presque.
Désormais, 4 000 kilomètres carrés de territoire syrien sont occupés par les milices d’Ankara. La majorité des habitants qui peuplaient cette zone frontalière ont dû quitter leurs terres et trouver refuge dans des camps de déplacés, sans espoir de retour.