Liban: «Hariri était face à une équation impossible»

L'actuel Premier ministre démissionnaire du Liban, Saad Hariri, a déclaré hier qu'il ne voulait pas être à la tête du futur gouvernement. Quatre semaines après sa démission, le processus constitutionnel devant aboutir à la nomination d'un nouveau Premier ministre puis à la formation d'un gouvernement n'a toujours pas été enclenché par le président Michel Aoun. L'impasse est totale et le pays est au bord de l'effondrement économique. L’analyse de la situation avec Joseph Maïla, professeur de relations internationales à l’Essec et ancien directeur de la prospective au ministère des Affaires étrangères.

« Cette espèce de vide politique dans une incertitude économique est en train de basculer vers une crispation communautaire. »

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