« La région est une poudrière actuellement : il y a la guerre du Yémen d’un côté, il y a maintenant le Soudan qui s’embrase également, alors entre la mer Rouge et le Golfe, il y a certainement beaucoup d’intérêts en compétition… »
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Deux pétroliers ont pris feu en mer d'Oman, près du détroit d'Ormuz, ce jeudi 13 juin au matin, dans des circonstances floues, ressemblant à une attaque. Le Front Altair et le Kokuka Courageous, qui sont respectivement sous pavillon des îles Marshall et du Panama, ont été évacués et leurs équipages sont en sécurité, dit-on de sources maritimes. Un cinquième de la demande mondiale de pétrole transite par le détroit d'Ormuz, où quatre navires de commerce avaient déjà été les cibles « d'actes de sabotage », le 12 mai. Le point sur les tensions dans cette zone avec Marc Lavergne, directeur de recherche au CNRS, géopolitologue spécialiste du Moyen-Orient au laboratoire EMAM (Equipe monde arabe et méditerranéen) à l’université de Tours.
« La région est une poudrière actuellement : il y a la guerre du Yémen d’un côté, il y a maintenant le Soudan qui s’embrase également, alors entre la mer Rouge et le Golfe, il y a certainement beaucoup d’intérêts en compétition… »