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Quelques centaines de personnes ont de nouveau bravé l’interdiction de manifester hier, pour dire dans les rues d’Alger, leur refus d’un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika. Un mouvement spontané lancé sur les réseaux sociaux avec à sa tête des jeunes Algériens pacifiques et déterminés. Au pouvoir depuis 1999 et affaibli par les séquelles d'un AVC dont il a été victime en 2013, le chef de l’Etat a été systématiquement réélu au premier tour avec plus de 80% des voix depuis 2004. Il est arrivé ce lundi à Genève, où il doit subir des «examens médicaux périodiques». L’analyse de Benjamin Stora, historien spécialiste du Maghreb contemporain et président du musée national de l'histoire de l'immigration.