Au cours de cette émission, nous allons donc évoquer le destin de l'économie britannique à la lumière des incertitudes actuelles, nous verrons quel aura été l'impact de la présence du Royaume-Uni dans l'Union européenne, à la fois sur l'économie britannique et sur les orientations économiques des 28. Et nous évoquons plus largement ce qui se serait passé sur le continent européen si la construction européenne n'avait pas existé. Ce que les économistes appellent la « non-Europe ». Tout cela avec deux invités :
Avec :
- Vincent Vicart, économiste au CEPII. Il y dirige le programme d’analyse du commerce international. Vincent Vicard enseigne aussi à l’Université Paris-Dauphine. Il travaille aussi sur les questions d’évasion fiscale, et l’un de ses derniers travaux concerneles pays à taux d’imposition élevé.
- Catherine Mathieu, économiste à l'OFCE, auteur de nombreux travaux consacrés à l'économie britannique. Elle vient de publier sur le site de l'OCDE un texte consacré à l'accord du 25 novembreentre Bruxelles et Londres. On peut aussi la lire dans Brexit : « Comment le Royaume-Uni et l'Union européenne vont-ils rebondir ? », avec Henri Sterdyniak, dans L'économie européenne 2018, Chapitre III, Collection Repères, éditions La Découverte, 2018.
Les reportages d'Anastasia Becchio :
Il y a de l’incertitude et donc de l’inquiétude chez les entrepreneurs britanniques. Exemple dans la région de l’Essex, à l’est de Londres.
Dans la même région de l’Essex, à Southend on Sea, une station balnéaire sur l’estuaire de la Tamise, les hôteliers craignent un nette dégradation de leur situation en cas de Brexit dur.
Le scénario d’un « no deal », une sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne sans accord au 29 mars inquiète les acteurs du secteur alimentaire britannique. Dans un pays qui importe 40% de son alimentation, ils redoutent des difficultés d’approvisionnement.