Ce sont les deux dernières mines de charbon de Rio Tinto, après la vente, l’an dernier, de ses exploitations houillères, de Hunter Valley en Australie, au chinois Yan-Coal. Il y a ceux, comme Rio Tinto, qui se désengage du charbon, une énergie très polluante qui a mauvaise réputation. Et en face, il y a ceux, comme Glencore, qui renforcent leur position.
Le groupe australien est convaincu que le charbon a encore un bel avenir, devant lui. Parmi les énergies fossiles, la matière noire est, en effet, la plus abondante et la moins chère. Depuis 2014, la production mondiale de charbon reculait, mais elle est repartie à la hausse depuis l’an dernier. Sous l’effet de la forte consommation dans les pays émergents.
L’Asie concentre, aujourd’hui, les trois quarts, de la demande mondiale, contre 50% il y a quinze ans, en raison du développement économique et de la démographie galopante.
En Inde, troisième consommateur mondial, le charbon est à l'origine de 80% de l’électricité. Et en Chine, il représente 60% des besoins énergétiques du pays. Au Vietnam, en Indonésie et au Pakistan, l'usage du charbon se renforce également.
Et même si sa consommation a fortement reculé en Europe et en Amérique du Nord, la fin du charbon n'est pas encore pour demain. Selon l'AIE, l'Agence internationale de l'énergie, la planète devrait en consommer plus de 5,5 milliards de tonnes à l'horizon 2021.