En Côte d’Ivoire, il y a eu un PNIA1, d’un coût initial de 2 040,50 milliards FCFA et couvrant la période 2012-2017. Ce programme visait à couvrir les sous-secteurs de l’élevage, de l’agriculture, de la pêche, de l’aquaculture, la gestion de l’environnement, les questions de sécurité alimentaire et nutritionnelle, ainsi que les problématiques de développement rural et de résilience des populations.
Aujourd’hui, il est question de poursuivre sur cette lancée avec un PNIA2 couvrant la période 2018-2025, et qui va coûter 11 905 milliards.
Il est vrai qu’on ne peut contrôler réellement une planification de la production agricole, si l’agriculture dans les pays africains reste essentiellement pluviale. En d’autres termes, sans irrigation et sans maîtrise des eaux, le producteur est totalement dépendant des caprices de la météo. Voilà donc la philosophie d’ensemble et les objectifs principaux de ce programme national d’investissements agricole, qui ont permis à l’agriculture ivoirienne de repartir après 10 années de secousses politico-militaires. Toutefois, même en visant la transformation structurelle du secteur agricole, ce PNIA ne perd pas de vue la nécessité de la préservation de l’environnement, même s’il y a des efforts d’adaptation aux changements climatiques.
Invités :
- Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural
- Dr Nouhoun Coulibaly, directeur général de la Planification, des statistiques et des projets du Ministère ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural
- Djiakariya Coulibaly, directeur de la Planification, des statistiques et des programmes du Ministère ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural.
Production : Sayouba Traoré
Réalisation : Nicolas Benita