La question est posée aux trois invités d’Eco d’ici Eco d’ailleurs :
- Ana Boata, économiste chez le réassureur EulerHermes
- Francesco Saraceno, économiste senior à l’OFCE.
→ Son blog
- Giuseppe Attoma Pepe, fondateur de l’entreprise Attoma, spécialiste de « design utilisateurs ».
1 / Les PME, fer de lance de l’économie italienne
Elles sont l’une des forces de l’économie italienne : les petites et moyennes entreprises sont retournées à leur niveau d’avant la crise. Le dernier rapport Cerved sur les PME italiennes pointe en effet une reprise des investissements : « 10% de création de micro-entreprises et -20% de fermetures d’entreprises en moins l’année dernière ». Un pan entier de l’économie qui reprend, souvent soutenu par une longue tradition d’entreprises familiales. Mais pour s’adapter à un marché de plus en plus mondial, certains entrepreneurs ont décidé de changer les codes.
Reportage Cécile Debarge
2 / Le poids de la mafia
Il y a un phénomène économique qu'il ne faut pas sous-estimer, c'est le rôle des diverses mafias présentes dans tout le pays. 100 milliards d’euros par an en moyenne soit 7% du PIB de l’Italie. C’est – selon les estimations – le poids du racket de la mafia italienne sur le monde de l’entreprise. Dans de nombreuses régions du pays, le « pizzo » est encore la règle pour tous les commerçants et entrepeneurs. Ce terme italien désigne le racket de la mafia qui demande de l’argent en échange de sa protection. A Palerme, capitale de la Sicile, certains d’entre eux ont décidé de résister.
Reportage Cécile Debarge