L'une des manifestations du malaise de la société malgache, c'est la violence quotidienne. Kidnapping, vols en bande organisée… La généralisation de l’insécurité dans les grandes villes comme à la campagne fragilise l’économie du pays. Pour l’instant, les mesures prises par l’Etat n’ont pas encore montré les résultats escomptés. Alors, de son côté, la société s’organise. Lundi dernier (le 5 mars 2018), secteur privé, syndicats des travailleurs et société civile se sont regroupés, au sein d'une même plateforme, pour dénoncer cette situation et pour proposer des solutions. Une trentaine d’acteurs majeurs unis contre un fléau national : c'était une première dans le pays, et c'est un reportage Eco d'ici Eco d'ailleurs signé Sarah Tetaud à Antananarivo.
Reportage de Sarah Tétaud
A Madagascar, 80% de la population active travaille dans le secteur agricole. Les autorités comptent sur l'agriculture pour sortir la Grande Ile de la pauvreté, en particulier, sur la culture du riz. Un objectif a été fixé : atteindre l'autosuffisance en riz d'ici 2020. Un objectif ambitieux puisque Madagascar est un gros importateur rizicole, et qu'être riziculteur à Madagascar rime souvent avec pauvreté. A Antananarivo, un reportage Eco d'ici Eco d'ailleurs signé Laetitia Bezain.
Reportage Laetitia Bezain
L'un des aspects de cette pauvreté qui sévit à Madagascar, c'est le chômage qui frappe, en particulier, les jeunes. Le taux de chômage officiel des 18-29 ans est de 11%. Mais, dans la réalité, c'est beaucoup plus. Un chômage qui touche tous les jeunes qu'ils aient fait des études ou non. Chaque année, 500 000 jeunes diplômés malgaches arrivent sur le marché du travail, et leur insertion est de plus en plus difficile. C'est un reportage Eco d'ici Eco d'ailleurs signé Laetitia Bezain à Antanarivo.
Reportage Laetitia Bezain