Selon les informations recueillies par RFI, les munitions utilisées depuis le début de l'année dans le cadre du maintien de l'ordre sont plutôt des cartouches de kalachnikovs de fabrication chinoise, exactement les mêmes stocks qui se retrouvent aujourd'hui entre les mains des groupes armés qui sévissent dans l'est du pays.
Emilie Serralta est une des anciennes coordinatrices du groupe d'experts des Nations unies chargée d'assurer le monitoring sur l'embargo sur les armes en RDC. Ex-consultante d'Amnesty, Emilie Serralta avait, dès 2012, tiré la sonnette d'alarme sur les failles de l'embargo sur les armes en RDC. Et elle n'est pas du tout surprise par les informations recueillies par RFI.