Pour la culture du coton, l’écimage est à la fois une technique traditionnelle et aujourd’hui une innovation. Pratique très ancienne en Afrique (1861), l’écimage des cotonniers a été progressivement abandonné par les producteurs. L’étude de cette pratique a repris en 2002 au Mali par le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), l’Institut d’économie rurale du Mali (IER) et les différents services de recherche agronomique.
Ces travaux ont alors montré l’intérêt de l’écimage pour diminuer les populations de chenilles de la capsule (principaux ravageurs du cotonnier en Afrique) et, en conséquence, réduire l’utilisation d’insecticides. De nouvelles propriétés lui ont ensuite été attribuées.