Migrants en Libye: la FIDH réfute la terminologie de «retours volontaires»

En 2017, l'OIM (Organisation internationale pour les migrations) a rapatrié 19 000 migrants de la Libye vers leurs pays d'origine. Dans quelle mesure cette politique de rapatriement est-elle le résultat des politiques européennes de gestion des flux migratoires clandestins ? Nicanor Haon, le référant migration à la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme, répond à Houda Ibrahim.

« On parle de retour volontaire, mais quand on est dans une situation d'enfermement, dans une situation de mauvais traitement, ou dans des situations d'esclavage comme on a pu le voir, et qu'on nous propose un retour dans le pays d'origine, ce n'est pas vraiment un choix. C'est plutôt la réponse à une contrainte. »

Partager :