L'histoire débute en 1954 au 31, rue Saint-Louis-en-l'Ile dans le café-hôtel Le Bourgogne. Raymond Berthillon, fils de boulanger, tient ce café aux côtés de son épouse et de sa belle-mère.
Il décide de remettre en service «la turbine à glace» achetée quelques années plus tôt. Des glaces d'abord, avec des oeufs, du lait entier, de la crème. Mais il a une marotte : Raymond Berthillon veut relancer le sorbet, sans crème, pur fruit, pur sucre, délice glacé depuis l'Antiquité. Un sorbet aussi onctueux et lisse qu'une crème glacée. Son premier sorbet à la fraise des bois est encore aujourd'hui l'un des parfums les plus vendus de la maison.
Aujourd'hui, ce sont le gendre et le petit-fils de Raymond Berthillon qui officient dans la glacerie. Bernard et Lionel Chauvin. Leur parole est rare. Ils aiment faire les glaces, en parler, c'est moins leur affaire et pourtant, Lionel, encouragé par sa soeur Muriel, a finalement accepté de nous parler des glaces créées par son grand-père, de son métier, de Raymond Berthillon, de cette histoire savoureuse.
Merci à eux de nous avoir ouvert la porte d'un des lieux les plus gourmands de France.
Le petit déjeuner
C'est au Sénégal, à Dakar que nous sommes invités avec Guillaume Thibault chez Geneviève Diehdoun. Elle est originaire de Casamance, elle est venue travailler à la capitale, elle habite le quartier Ouakam et sa voix est aussi douce que les plats qu'elle prépare.