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Le monde entier est au Bourget cette semaine, pour la 52e édition du salon aéronautique. Il y a bien sûr les géants : l’Européen Airbus, l'Américain Boeing, mais aussi des constructeurs venus de pays émergents bien décidés à se faire une place sur la marché mondial. La Chine investit massivement dans son industrie de défense et dans l'aéronautique, comme le font aussi plus discrètement la Turquie et le Brésil. Des pays qui cette année, présentent deux des nouveautés du Salon, l'avion d'entraînement Hurkus et le cargo ravitailleur KC 390. Olivier Fourt s'est penché sur leurs stratégies : fierté nationale, investissement d'Etat, et volonté de puissance.
Pour minimiser les risques, l'industrie brésilienne a opté pour une stratégie commerciale et industrielle par plaque : un pied en Amérique et l'autre en Europe. En effet, sur le programme du cargo KC 390, en plus d'une centaine de fournisseurs il y a les partenaires stratégie en Amérique, c'est l'Argentine et les deux autres partenaires sont en Europe : le Portugal et la République tchèque.