Sur le marché des avions commerciaux, c’est un salon du Bourget en demi-teinte. Les carnets de commandes sont bien remplis, le kérosène est bon marché, mais les compagnies aériennes reportent leurs achats d'avions plus modernes et plus économiques.
Airbus le reconnaît, 2017 sera une année très ralentie pour les prises de commande. Boeing pourrait donc faire la course en tête au Bourget et lèvera un coin du voile sur l'équipement de son futur 797.
Les tensions dans le Golfe inquiètent les constructeurs d'avions. Emirates, qui aligne la plus grosse flotte mondiale d'avions géants A380, pourrait revoir ses ambitions à la baisse. De son côté, Qatar Airways est dans la tourmente après les mesures d'isolement prises par ses voisins à l'initiative de l’Arabie saoudite.
Un nouvel avion de comabt européen ?
Côté militaire, les budgets augmentent partout dans le monde et explosent dans le Golfe et en Asie: 340 délégations étrangères sont attendues au Bourget. Le Pentagone est venu en force pour présenter son chasseur furtif F-35, adopté par cinq pays européens membres de l'OTAN (Angleterre, Italie, Pays-Bas, Danemark et Norvège).
L’Allemagne pousse au développement d'un nouvel avion de combat européen. En attendant, trois chasseurs différents (le Typhoon, le Rafale et le Gripen) sont construits sur le vieux continent et se font concurrence sur les mêmes marchés. Dernier arrivé sur le marché militaire, l'industrie nationale turque exposera des drones de combat et hélicoptères assemblés localement.