Fabrice Leggeri veut plus de coopération au Niger pour endiguer l'immigration

Le directeur de Frontex est notre invité. Cette agence européenne des garde-frontières et des garde-côtes est en première ligne dans la surveillance des frontières externes de l'Union Européenne.Fabrice Leggeri constate que, depuis le début de l'année, les flux ont nettement baissé sur la route de la mer Egée, tandis que «la route de la Méditerranée centrale est devenue l'objet de toutes les préoccupations».Le directeur de Frontex estime qu'il n'y a pas de polémique sur les missions de sauvetage des ONG mises en cause en Italie. Après discussion au siège «avec un certain nombre d'entre elles»,certaines ont émis le souhait, dit Fabrice Leggeri, d'augmenter la coopération avec l'agence pour apporter «des preuves pouvant être utilisées ultérieurement par la justice», dans le cadre de la lutte contre les passeurs.Pour éviter les drames et les trafics, «c'est au départ dans les pays comme le Niger qu'il faut intervenir, avant qu'il ne soit trop tard», estime Fabrice Leggeri. Cela passe entre autres sur place «par de la coopération dans la gestion des flux migratoires».

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