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Les élections législatives françaises des 11 et 18 juin devraient profondément remodeler l'Assemblée nationale et s'annoncent décisives pour Emmanuel Macron, en quête d'une majorité solide pour mener sa politique. Or, à deux semaines du premier tour, une certaine confusion règne. Des candidats LR et PS n’ont pas d’adversaires En Marche, tandis que d’autres se rallient au parti présidentiel. Certains ont même deux étiquettes. Pour en parler, Rémi Lefebvre, professeur de sciences politiques à l’université de Lille 2 et chercheur au CERAPS (Centre d’études et de recherches administratives, politiques et sociales).