Libye: «On travaille sur la piste politique et pas la piste militaire»

L'émissaire spéciale de l’ONU pour la Libye, Martin Kobler est l’invité soir de RFI. Après l’Egypte et l’Italie, il est aujourd'hui en Turquie,  multipliant ainsi les contacts pour essayer de sortir la Libye de la crise sécuritaire et politique qu’elle traverse. Un an après l’accord national libyen de Skhirat, cet accord signé le 17 décembre 2015 et qui a fait naître le gouvernement d’union nationale, quel Bilan fait-il de la situation ? Houda Ibrahim l’a interviewé sur l’avenir de l’accord, la crise actuelle et la probabilité d’une escalade militaire, ainsi que le processus politique pour le pays .

« Le combat contre le terrorisme a été un des résultats de l’année dernière. A Syrte, en 6 mois, les forces de Misrata ont vraiment battu Daech. Cela a été un vrai succès. Le Conseil présidentiel est à Tripoli, le gouvernement d’accord national travaille à Tripoli pas suffisamment mais il travaille, la production pétrolière est passé de 200 000 à 600 000 barils par jour. Cela veut dire que l’on plus d’argent. Mais d’un autre côté, c’est vrai, on a des problèmes de milices des groupes armées à Tripoli. On n’a pas encore un arrangement sécuritaire, on n’a pas encore une armée d ‘unité libyenne et il faut maintenant travailler sur le sujet. (…) Tout le monde travaille sur la piste politique et pas la piste  militaire pour créer une Libye unie. Je suis très confiant, car tout le monde travaille sur la piste politique et pas la piste militaire pour créer une Libye unie. »

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