A travers de nombreuses actions, les femmes contribuent à resserrer le lien entre l’offre agricole et la demande alimentaire des urbains. Ces initiatives participent à la création de revenus pour les femmes et, par ricochet, à l’amélioration des conditions de vie des ménages, notamment en milieu rural. Toutefois, ces femmes rencontrent de nombreux problèmes.
Le plus gros handicap des femmes est sans doute l’analphabétisme. A cela, se conjuguent la faible capacité économique et financière et la méconnaissance des enjeux internationaux liés à leurs activités professionnelles. Il en est de même dans la phase de commercialisation. Or, il apparait clairement que pour relever le défi de la transformation agro-alimentaire, il faut accroître la compétitivité des produits agricoles nationaux sur les marchés. Il faut donc une intervention extérieure.
Nous avons rendez-vous avec les transformateurs et exportateurs de produits agricoles du Burkina Faso, dans le cadre du stand « Saveurs d’Afrique », logé dans le pavillon 3 du Parc des expositions de Villepinte, dans la banlieue parisienne, à l’occasion du Salon International de l’Alimentation ou SIAL 2016.
Invités :
- Gueswéndé Paulin Zambélongo, expert en politique commerciale de l’Unité nationale de mise en œuvre du cadre intégré renforcé
- Hassane Diallo, directeur de la promotion commerciale de l’Agence pour la promotion des exportations du Burkina Faso
- Souleymane Konaté, coordinateur de la Coopérative agricole du Kénédougou
- Sawadogo Salamata, dirigeante de l’entreprise Wend Ngud Yemba, une unité de transformation agro-alimentaire de céréales et de légumineuses
- Traoré Orokia Barro, présidente de l’Association Miriya Gnouma, un groupement spécialisé dans la transformation de sésame et de fonio.
Production : Sayouba Traoré
Réalisation : Ewa Moszynski