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« Il n’y aura pas de licenciements secs à Belfort. » Promesse du PDG d’Alstom, Henri Poupard-Lafarge. L’entreprise va cesser la production de locomotives d’ici 2018 dans la ville de l’Est de la France. Faute de commandes. Alstom s’engage à reclasser les 400 salariés concernés sur les autres sites français du groupe. Mais pour beaucoup, partir de Belfort, le site historique de l’entreprise où sont construites les locomotives depuis 1870, serait un déchirement. A l’image de Frédéric Monnier, employé chez Alstom depuis 9 ans.