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Il y a une semaine, l'Ouzbékistan a inhumé son premier et unique président depuis l'indépendance du pays en 1991, Islam Karimov. La mort du leader qui a gouverné d'une main de fer l'ancienne République soviétique pendant plus de 25 ans ouvre une période d'incertitude sur sa succession qu'il n'avait pas préparée. Ce jeudi, c'est son fidèle Premier ministre qui a été désigné pour assurer la présidence par intérim, et c'est le mieux placé pour succéder à Karimov. Le défunt président autoritaire et discret n'a pas hésité à réprimer toute contestation sociale, politique ou religieuse. Mais c'est l'incertitude qui domine sur la période de l'après-Karimov.