Un adolescent de 18 ans a tué neuf personnes avant de se donner la mort vendredi 22 juillet dans un centre commercial de Munich, dans le sud de l'Allemagne. Si aucun lien avec l'organisation Etat islamique ne semble établi, ces évènements surviennent dans un contexte particulier, quatre jours après une attaque à la hache dans un train, à Wurzbourg, également en Bavière, revendiquée par le groupe EI, première revendication formulée par l'organisation jihadiste en Allemagne. Pour en parler, Alexandra Cagnard reçoit Isabelle Bourgeois, chargée de recherches au Centre d'information et de recherche sur l'Allemagne contemporaine (Cirac).
« L'Allemagne réagit de manière plus calme, ou de manière plus raisonnée. La nuit de la Saint-Sylvestre, la gare centrale de Munich et l'autre gare ont été bloquées, car il y avait un risque d'attentat possible. Il s'est révélé que c'était une fausse alerte, mais ce risque-là demeure... »