« La situation s’est un peu calmée au Zimbabwe, ces dernières années. Il y avait une crise économique, une crise politique, mais les Zimbabwéens optaient pour une résistance ‘en silence’ parce que la répression du gouvernement était telle que la population avait vraiment peur ».
« Ce n’était pas prévisible, et il y a plusieurs facteurs qui convergent : l’augmentation de la pauvreté causée par une sécheresse extrêmement grave, la crise financière et l’attitude du gouvernement face à cette situation qui ne voulait interdire l’importation de produits de première nécessité en provenance d’Afrique du Sud. Le non-paiement des salaires des fonctionnaires au mois de juin, tous ces facteurs ont conduit le pays à descendre dans la rue, une contestation qui s’exprime rarement au Zimbabwe (…)».
« L’appel à « la ville morte » de la semaine dernière sur internet a été très bien suivi et après ces protestations, la plupart des fonctionnaires ont été payés…(…) La Zanu-pf (l’Union nationale africaine du Zimbabwe – Front patriotique) qui dirige ce pays d’une main de fer est blâmée pour l’implosion économique du pays. Ce qu’il y a c’est que le parti au pouvoir est complètement absent et préoccupé par la lutte intérieure pour la succession du président Mugabe.… »