Malnutrition au Niger: «Le prix du mil est secondaire»

La malnutrition est plus élevée dans le sud du Niger où l’on cultive le mil, le sorgo et le maïs que dans le nord qui n’est pas cultivable, comment expliquer cela ? Pour en parler, le docteur Viviane Van Steirteghem, représentante résidente de l’Unicef au Niger.

« Ce qui compte chez l’enfant, ce sont les premiers mille jours. C’est là que nous avons des problèmes car très souvent au Niger, la mère est trop jeune pour porter l’enfant. Ce phénomène-là est plus fort également dans cette région ou le mariage précoce est répandu. Ensuite, il y a l’inadéquation de la ration alimentaire de l’enfant, durant les 6 premiers mois l’enfant doit être au sein et exclusivement au sein. Mais nous voyons qu’au Niger seulement un quart des enfants sont exclusivement au sein […] »

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