Publié le :
Face au risque de voir le projet de loi travail rejeté à l'Assemblée par « une conjonction d'oppositions », Manuel Valls a dégainé mardi 10 mai 2016 l'arme constitutionnelle du 49-3 pour faire adopter le texte sans vote, sauf si une motion de censure, aussitôt déposée par la droite, est adoptée jeudi.Le recours au 49-3 marque-t-il un aveu de faiblesse du gouvernement ? L'analyse de Nicolas Tenzer, président du Centre d'étude et de réflexion pour l'action politique (CERAP) et directeur de la revue Le Banquet.