Publié le :
En Irak, les autorités craignent la catastrophe humanitaire que pourrait engendrer la reprise de Mossoul. La deuxième ville du pays est contrôlée depuis deux ans par l’organisation Etat islamique. La première phase de cette opération a été lancée il y a un mois; depuis, 20 à 30 familles arrivent chaque jour, au camp de Dibaga près de Makhmour. C’est le premier asile pour ces hommes et femmes qui ont traversé l’enfer pour fuir Daesh. Mais ce camp situé dans la région autonome du Kurdistan irakien est surchargé. Prévu initialement pour 4 500 personnes, il en reçoit aujourd’hui 7 000.