Bruxelles, le jour d’après

Il y avait « Priez pour Paris », après les attentats du 13 novembre, il y aura désormais « Bruxelles ma Belle », de Dick Annegarn, symbole d’une ville visée au cœur. La capitale européenne donc en deuil pour trois jours. Les attentats à l’aéroport international et dans le métro ont fait une trentaine de morts et plus de 200 blessés, selon un bilan provisoire. La traque est lancée contre des suspects en fuite alors que deux kamikazes, deux frères, ont d’ores et déjà été identifiés.

Quant aux Bruxellois, ils ont repris le cours de leur vie. Le récit de Joana Hostein, notre correspondante à Bruxelles et les témoignages recueillis devant une école par Sung Shim Courier.

Les réseaux sociaux ont une nouvelle fois démontré leur utilité. Outil de signalisation mis en place par Facebook, hospitalité offerte par les habitants aux victimes. Eve Minault.

Si l’Europe était aussi symboliquement visée lors des attentats de Bruxelles, quelle est la réponse de l’Union européenne face à la menace terroriste ? Mandat d’arrêt européen, système de coopération policière, Europol, jusqu’à la dernière création du Centre européen de lutte contre le Terrorisme. Toutes les structures semblent exister. Avec Henri Labayle, directeur du Centre de documentation et de recherche européenne, spécialiste des questions de sécurité, interrogé par Frédérique Lebel.

Et aussi

Le téléthon anti néo-nazi
Dans ce contexte tendu, alors que les réfugiés se pressent aux frontières européennes et que la politique d’accueil d’Angela Merkel est vivement critiquée, des néo-nazis défilent dans la petite ville de Wunsiedel en Bavière, en l’honneur de Rudolf Hess, le numéro 2 du régime hitlérien, comme tous les ans. Excédés, les habitants ont trouvé une idée originale pour protester contre ce défilé. Ils ont transformé la manifestation en course de dons, une sorte de téléthon où chaque mètre parcouru par un néo-nazi engendre le versement de 10 euros à l’association Exit. Reportage à Templin, Déborah Berlioz.

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