A quelques heures du vote dans le New Hampshire, à quelques mois d’une primaire de la droite et du centre en France, et alors que la gauche se déchire sur l’opportunité d’une primaire dans son camp pour désigner le candidat de 2017, une question shakespearienne dans le débat de ce soir : Primaire or not primaire ? Ce mode de désignation a déjà une longue histoire aux Etats-Unis, il existe depuis soixante-cinq ans. En France, c’est en 2011 que le Parti socialiste décide d’organiser une primaire ouverte pour désigner le bon candidat face à Nicolas Sarkozy. L’évènement est alors un succès populaire, médiatique, démocratique. Quatre ans plus tard, la notion de primaire ne fait plus l’unanimité. On lui reproche, entre autres, de personnaliser la vie politique, d’allonger les temps de campagne, de changer la nature des partis.
Pour en débattre :
- Anne Deysine, professeure à l’Université Paris-Ouest-Nanterre, spécialiste des questions politiques et juridiques aux Etats-Unis, auteur de «Les Etats-Unis : une nouvelle donne», éditions La Documentation française.
- Marc-Olivier Padis, ancien directeur de la rédaction de la revue Esprit, nouveau directeur des études en charge du développement des Relations internationales du think tank Terra Nova.
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