Tunisie: la banalisation de la «petite corruption»

Il y a un peu plus de 5 ans, le 17 décembre 2010, l’immolation de Mohamed Bouazizi donnait le coup d’envoi de la révolution tunisienne. Une révolution largement motivée par la misère et le chômage. Les Tunisiens réclamaient alors plus de liberté, d’équité sociale mais aussi la fin de la corruption. Mais aujourd’hui, la « petite corruption » s’est banalisée en Tunisie, elle remplace désormais la « grande corruption » des hommes d’affaires et du clan Ben Ali-Trabelsi. Une corruption qui touche aussi bien l’administration, l’école que les forces de sécurité...

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