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A Madagascar, les forces de l’ordre ont mis la main cette semaine sur un atelier de fabrication d’armes artisanales dans la capitale. Ils y ont saisi trois pistolets automatiques et du matériel de fabrication. De nombreuses armes légères circulent illégalement et sont utilisées par les malfaiteurs lors de braquages. C’est le constat que font les autorités, notamment le ministre de la Défense qui participait cette semaine à une table ronde sur « la prolifération des armes et l’insécurité à Madagascar. » Un sujet abordé dans le cadre de la semaine des droits de l’Homme. Les forces de l’ordre sont aussi parfois à l’origine de cette prolifération quand des éléments louent ou vendent leur arme de service. Une situation dénoncée par la société civile qui demande des sanctions contre ces éléments. Andrianirainy Rasamoely est le président de la Confédération nationale des plateformes en droits humains de Madagascar (CNPFDH). Il répond aux questions de notre correspondante.