« Notre première préoccupation c’est le chômage »
« Nous sommes très inquiets parce qu'en réalité, la Commission et les États en général, n’ont trouvé comme solution ces dernières années pour lutter contre le chômage, que la fléxibilisation et la précarisation du marché du travail. Hormis l’exception en Espagne, cette précarisation n’a pour effet que l’appauvrissement des gens et une augmentation des inégalités. Et ce n'est pas avec une précarisation de l'emploi que l'on va avoir des sociétés justes.».
«Le patronnat dit beaucoup de choses, on ne voit jamais de résultat. [...] Le principe de dire : "si on vous licencie plus facilement on embauchera plus facilement" n'arrive qu'à un seul résultat: c'est la précarisation de l'emploi. Les travaileurs ont droit à avoir une stabilité de l'emploi et une stabilité financière, sans ça, ils ne savent pas construire un avenir. »
« Nous ne demandons pas une unification des droits sociaux. Il n’est pas possible à l’heure actuelle de faire que tous les droits sociaux en Europe soient les mêmes ; ce serait utopique. Mais je pense que l’idée d’avoir un certain nombre de droits minimums de base sur lesquels on ne peut pas déroger est une bonne initiative. »
La CES demande à l’Union Européenne un plan pour l'insertion des réfugiés:
« D’abord, nous attendons de l’humanité et de la solidarité. Ce sont des principes syndicaux que nous voulons voir appliquer à l’heure actuelle. Nous attendons que les pays européens manifestent cette solidarité aussi en partageant les efforts pour ces réfugiés. Ensuite, nous pensons que pour leur insertion future, le mouvement syndical aura beaucoup de choses à faire et beaucoup de choses à dire, parce que c’est vraiment dans le milieu du travail qu’ils devront être insérés. »