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En Centrafrique, les élections approchent à grand pas. Un référendum constitutionnel est prévu le 4 octobre et le premier tour de l'élection présidentielle le 18 du même mois. Mais sur le terrain les opérations de recensement prennent du retard. Les réfugiés, après avoir été exclus du processus électoral, ont finalement été réintégrés en seconde lecture via un vote du conseil national de transition qui a approuvé le code électoral. Dieudonné Kombo Yaya est le président de l'autorité nationale des élections, il est notre invité.
Réaliser les élections dans les délais « c’est possible […] à condition que quelques préalables soient également tenus. Il y a évidemment la question budgétaire, qui est l’un des préalables, l’argent est le nerf de la guerre. Il y a également la question sécuritaire, nous ne pouvons pas avoir la sécurité à 100% mais il faut un minimum de sécurité ».