« Les parlementaires avaient émis quelques inquiétudes concernant le vote des réfugiés. Le premier point qui a posé problème concerne l’identité des électeurs dans les sites où habitent les réfugiés. Il y a certains étrangers qui viennent s’enregistrer au nom des Centrafricains, du coup les conseillers nationaux ont estimé qu’il fallait définir les critères pour identifier les électeurs. Pour le deuxième [point], l’inquiétude est est-ce que tous les candidats feront la démarche d’aller sur différents sites pour battre campagne et les conseils nationaux veulent se rassurer en se disant que chaque candidat à l’élection présidentielle aura des représentants dans les différents bureaux de vote. Ce sont toutes ces raisons où il y a pu y avoir des divergences. Mais la leçon que nous pouvons en tirer c’est que le Conseil national de transition n’est pas une boîte aux lettres, les débats étaient démocratiques, dans une ambiance de courtoisie (…) Et le résultat c’est que le texte a été adopté à 60 voix contre 57 et un bulletin blanc. »