Florent Geel, en Côte d'Ivoire, il faudrait «remonter le temps de l’impunité»

En Côte d’Ivoire, quatre ans après la fin de la guerre civile, les criminels commencent à rendre des comptes. Pour l’instant, ce n’est que dans le camp de Laurent Gbagbo. Mais demain, ce sera peut-être aussi dans le camp d’Alassane Ouattara. Alors, jusqu’où ira la justice ivoirienne ? Florent Geel est le directeur Afrique de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH). Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

« La justice ne doit pas s’arrêter évidemment au jugement de la crise post-électorale, mais doit investiguer sur 10 ou 20 ans de crimes en Côte d’Ivoire et faire en sorte que les victimes puissent être rétablies dans leurs droits. Ça sera probablement une des conditions de cette réconciliation dont on parle tant en Côte d’Ivoire. »

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