Me Doumbia «un début dans la lutte contre l’impunité» en Côte d’Ivoire

Le tribunal militaire d'Abidjan a rendu cet après-midi son verdict dans le procès de neuf officiers proches de l'ancien président Laurent Gbagbo. Le commandant Anselme Séka Yapo, un proche de l'ex-Première dame ivoirienne, a notamment été condamné à 20 ans de prison pour «assassinat» durant la crise postélectorale de 2010-2011. Le commandant Jean-Noël Abéhi, qui dirigeait le plus grand camp de gendarmerie du pays, a lui été condamné à cinq ans de prison pour «désertion à l'étranger». Pour commenter ces condamnations et la suite des procédures judiciaires sur la crise post-électorale, notre invité ce soir est maître Yacouba Doumbia, qui dirige le MIDH, le Mouvement Ivoirien des droits humains.

« Le commandant Anselme Séka Yapo était très proche de l’ex-première dame Simone Gbagbo. Il a participé à beaucoup de faits… à des exactions. Concernant M. Abéhi, c’est dans la période post-crise que nous avons entendu dire qu’il était un maillon essentiel dans la résistance menée par Laurent Gbagbo et son camp, il est notamment cité dans le crime des femmes d’Abobo. Ils étaient des maillons essentiels dans les exactions du camp Gbagbo. N’oubliez pas qu’il y avait des chaînes de commandement officielles mais aussi des chaînes de commandement parallèles ».

Partager :