« Si l’on pouvait remplacer la chasse au trophée par une autre activité, ce serait formidable. Malheureusement, le tourisme de vision marche bien dans des territoires qui sont très attractifs avec des paysages grandioses et des infrastructures importantes. La chasse, en général, a lieu dans des paysages qui sont un peu rébarbatifs, très difficiles avec des densités d’animaux faibles sans infrastructures et des terres pauvres difficiles à mettre en valeur. Tant que l’on n’a pas trouvé autre chose, cela permet d’occuper le terrain car si le terrain n’est pas occupé, on s’expose à la déforestation, à la conversion de ces habitats en agriculture et en élevage et il n’y aura plus rien en terme de biodiversité : c’est un choix de société. Il faut savoir que les avantages de la chasse au trophée sont économiquement modérés mais écologiquement c’est énorme… ».