Gabriel Colletis: les Grecs sont «très attachés au maintien» dans la Zone euro

Le « non » aux propositions européennes l’a donc très largement emporté. Le président du Parlement européen Patrick Schulz disait hier soir, dimanche 5 juillet, que le gouvernement grec devait faire rapidement, dans les heures qui viennent, des propositions conséquentes et constructives, faute de quoi, disait-il « nous entrerions dans une période très difficile et même dramatique ». Cela dit, cela fait longtemps que l’on prévoit une perspective dramatique à la Grèce. Pour en parler, Gabriel Colletis, économiste, consultant du gouvernement Tsipras et professeur de sciences économiques à l'université Toulouse 1-Capitole, est l’invité de Frédéric Rivière. Au micro, il évoque les conséquences des résultats du référendum en Grèce et en Europe.

« Je crois d’abord que le résultat du référendum est un résultat très clair. Les Grecs ne se sont pas exprimés pour dire qu’ils souhaitaient sortir de la Zone euro, tout au contraire, comme on le sait, les Grecs sont très attachés au maintien de la Grèce, mais ils refusent les exigences des créanciers. Alors aujourd’hui, la question principale pour les Grecs comme pour l’ensemble des créanciers de la Grèce est la question de la dette. »

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