Avec notre envoyée spéciale à Athènes, Aabla Jounaïdi
Les 19 000 bureaux de vote du pays ouvriront à 8h du matin. Les électeurs iront voter là où ils avaient voté pour les élections générales en janvier dernier, donc le système est rodé. Pour encourager la participation, le gouvernement a mis en place les transports gratuits dans les villes et réduit de 50 % les prix des billets de train.
Le vote est obligatoire en Grèce, mais vu la précipitation avec laquelle le référendum a été organisé, une partie des Grecs n’ira sûrement pas voter. Les bureaux resteront ouverts jusqu’à 19h au moins et les premiers résultats seront connus assez rapidement après une heure ou deux.
Ce samedi soir et peut-être jusqu’au dernier moment, des milliers de Grecs méditeront leur choix : « oui » ou « non » aux propositions formulées par les créanciers de la Grèce. Beaucoup sont encore indécis, parce que la question posée implique de comprendre le jargon financier et surtout puisqu’elle s’est transformée avec cette semaine agitée en question sur l’avenir de la Grèce dans la zone euro.
La fermeture des banques a fait monter le « oui » dans les sondages, mais les deux camps sont au coude-à-coude. Il est impossible de dire ce soir si les dernières déclarations fracassantes des uns et des autres ont fait pencher la balance d’un côté ou d’un autre.