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Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne, réunis en ce moment à Bruxelles, devront s’entendre lors de ce sommet sur de nouvelles conditions d’accueil pour les migrants. Depuis le début de l’année, plus de 100 000 personnes ont rejoint clandestinement l’Union européenne. L’Italie et la Grèce sont les deux portes d’entrée principales des demandeurs d’asile. Mais la Hongrie souhaite elle aussi bénéficier de la solidarité européenne. Le pays est devenu, depuis quelques années, un nouveau point de passage. Les migrants empruntent ce que l’on appelle la « route des Balkans ». Face à cette situation, la Hongrie a menacé de suspendre la mise en œuvre d’une partie des règles européenne en matière de migration. Une proposition immédiatement condamnée par l’Union, mais qui montre les tensions entre les 28 dans ce dossier.