« Le Frelimo, bien qu’il n’avait fait la lutte de libération que dans le nord et l’ouest du pays, avait une énorme légitimité. La légitimité des armes, la légitimité de ceux qui avaient combattu pour l’indépendance du pays. Tout de suite il a eu une politique extrêmement autoritaire, de ce que j’appelle le paradigme de modernisation autoritaire. Mais en tout cas il avait cette hégémonie, c’est-à-dire que les gens étaient globalement d’accord avec la domination de Frelimo. Aujourd’hui il y a toute une partie de la population qui n’en peut plus du pouvoir unique de Frelimo. »