L’épidémie d’Ebola qui sévit depuis plus d’un an en Afrique de l’Ouest a tué plus de 11 000 personnes. Elle a débuté en Guinée, elle continue d’y progresser et c’est dans ce même pays que des travaux ont permis d’identifier différentes variantes du virus. Des chercheurs de l’Institut pasteur, du CNRS et de l’université de Sydney révèlent, dans un article qui paraît dans la revue scientifique Nature, avoir identifié au moins trois variantes du virus Ebola en Guinée. Michèle Diaz a rencontré le premier auteur, Etienne Simon-Lorière, de l’unité de génétique fonctionnelle des maladies infectieuses à l'Institut Pasteur.
« C’est toujours un virus Ebola, mais ce sont des virus qui sont relativement distants et donc c’est une épidémie qui est complètement indépendante. Ce qui montre qu’il y a un réservoir du virus en Afrique et qu’il faut absolument qu’on continue à développer des outils, autant de diagnostique que de potentiels vaccins. Parce qu'une épidémie peut survenir très prochainement encore une fois. »