Les nouveaux visages du Parlement turc

L’heure des tractations a déjà commencé en Turquie pour la formation d’un possible gouvernement de coalition. L’AKP, le parti du président Erdogan va devoir composer après avoir perdu la majorité absolue au parlement. Car la grande surprise de ce scrutin, c’est l’émergence du parti de gauche pro kurde, HDP. Et puis l’autre percée dont on a peut-être moins parlé dans cette nouvelle Assemblée, c’est celle des femmes. Elles sont plus nombreuses, 96 contre 79 dans la précédente législature. Portrait de trois élues emblématiques, signé Anne Andlauer. 

Et on votera aussi au Danemark, le 18 juin 2015, pour les législatives. Et pendant la campagne, les candidats n’hésitent pas à « draguer les électeurs », littéralement. L’application pour smartphone, Tinder, qui n’est autre qu’un site de rencontres, a convaincu plusieurs candidats. Prêts à tout pour séduire. Mode d’emploi signé Sung Shim Courier à Copenhague.

Programme chargé pour le G7, dont le sommet se termine aujourd’hui. Après avoir débattu de l’Ukraine, de la Grèce, de la lutte contre le terrorisme, les dirigeants doivent aussi parler de l’aide au développement et de la lutte contre le réchauffement climatique.
C’est dans le sud de l’Allemagne, dans le cadre idyllique des Alpes bavaroises que se déroulent ces négociations. Une région mais surtout un village, Garmisch-Partenkirchen, 26 000 habitants, qui n’a pas l’habitude d’être au centre de l’actualité mondiale. Entre les leaders du monde et les milliers d’opposants au G7 qui campent en pleine nature, les habitants se sentent un peu perdus. C’est le reportage de Pauline Curtet.

C’est une statistique qui a fait couler beaucoup d’encre en Géorgie. Fin avril, les Géorgiens ont découvert que leur pays ne comptait pas quatre millions et demi d’habitants comme ils le croyaient, mais seulement trois millions 7. La différence est de taille, elle s’explique par les nombreuses migrations causés par la crise économique. Elle nourrit aussi un vrai sentiment de fragilité. Reportage à Tbilissi de Régis Genté.

Après son livre « Une métamorphose iranienne », où il racontait son arrestation et sa fuite d’Iran, le dessinateur politique Mana Neyestani revient avec un nouvel ouvrage, condensé d’humour et de cynisme, intitulé « Petit manuel du parfait réfugié politique ». Il y croque avec sa plume féroce les travers d’une administration française complètement autiste. On y comprend mieux aussi le parcours du combattant des demandeurs d’asile, dont le quotidien s’égrène de salle d’attente en salle d’attente.
Petit manuel du parfait réfugié politique, de Mana Neyestani, est publié chez Arte éditions.

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