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Depuis deux semaines, 3 500 migrants rohingyas et bangladais sont arrivés sur les côtes de Malaisie et d’Indonésie. Des centaines d’autres sont encore bloqués en mer, aux mains des passeurs, qui craignent d’accoster depuis le démantèlement de plusieurs filières de passage. Des ministres d’Asie du Sud-Est doivent se rencontrer aujourd’hui pour trouver une issue à cette crise migratoire. De son côté, le gouvernement birman ne reconnaît pas que ce sont les persécutions dont souffrent les Rohingyas, une minorité musulmane, qui les poussent à fuir le pays. Dans les camps de déplacés où ils vivent depuis trois ans, certains souhaitent toujours partir.