« Il y a un enfermement dans cette question de la fermeture [aux migrants], puisque ce week-end, vous avez entendu un certain nombre de déclarations d’hommes politiques, pas simplement en France, mais aussi dans toute l’Europe, qui n’envisagent le traitement de cette question que sous l’angle exclusivement sécuritaire, avec bien sûr le traitement au cas par cas du droit d’asile par exemple. Or, nous le savons, les migrants n’attendent pas ou ne déposent pas simplement des demandes de droit d’asile et prennent la mer au risque de leur vie, par milliers, toujours de manière toujours plus importante. Et donc, par conséquent, les questions exclusivement militaires ne peuvent pas bien sûr régler sur le fond encore une fois, cette question très grave... »