Bernadette Groison: «la désunion syndicale joue, bien sûr»

Hier, jeudi 30 avril, Le Figaro a publié un article dont le titre était « Le flop annoncé des manifestations du 1er mai », la faute selon le journal à la météo certes, au week-end prolongé, mais surtout à la division syndicale. Est-ce que Le Figaro voit juste ?Pour répondre à cette question, Frédéric Rivière reçoit Bernadette Groison, la secrétaire générale de la Fédération syndicale unitaire (FSU), commente notamment aussi sur l’emploi et le droit du travail.

« Je crois que cet article du Figaro nous dis des choses que nous connaissons déjà depuis quelques temps, où il y a une défiance, voire quelque part une distance réelle entre les salariés et le mouvement syndical et il faut le regarder de près et regarder cela en toute lucidité. Bien sûr que la désunion syndicale joue, bien évidemment. Je crois aussi que le fait que le mouvement syndical peine dans un contexte de crise à obtenir des droits pour les salariés, à faire respecter des droits pour les salariés, rajoute aussi de la méfiance. Donc, je crois que cela doit alerter à la fois le mouvement syndical et pour la FSU, nous appelons toujours et encore à chercher déjà ce qui nous rassemble plutôt que ce qui nous divise… »


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