Il y a trente ans, presque jour pour jour, Mikhaïl Gorbatchev arrivait à la tête de l’URSS, avec un programme qui tenait en deux mots : glasnost et pérestroïka (transparence et reconstruction). Le dernier président de l’Union Soviétique qui mit fin à la Guerre froide fut adulé en Occident. Il symbolisa l’ouverture de cet immense pays vers plus de liberté, plus de démocratie et un certain regard vers l’Ouest. Trente ans plus tard, Vladimir Poutine après deux guerres en Tchétchénie, l’annexion de la Crimée et un conflit larvé en Ukraine, remet au goût du jour un pouvoir autoritaire en plein repli identitaire.
Avec :
- Bernard Lecomte, journaliste et écrivain. Son dernier livre « Gorbatchev » chez Perrin.