En Côte d'Ivoire, au lendemain du verdict dans le procès de la crise postélectorale, quel impact vont avoir les condamnations sur le FPI ? Le parti d'opposition pro-Gbagbo était déjà en pleine crise avant l'énoncé du jugement. Avec d'un côté, le camp de Pascal Affi Nguessan, partisan d'une participation du FPI à la présidentielle d'octobre. Il vient d'être condamné à 18 mois de prison avec sursis. De l'autre, ceux qui réclament toujours le retour de Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire, avec à leur tête : Aboudramane Sangaré, lui a été condamné à cinq années de prison. Il n'a pas souhaité s'exprimer personnellement.C'est donc Alphonse Douati, désigné par le camp « des frondeurs » comme nouveau secrétaire général FPI qui répond aux questions d'Amélie Tulet.
« La condamnation d’Aboudramane Sangaré et de celle des membres de la famille Gbagbo (Simone et Michel), relève plus d'une action politique contre le président Gbagbo et de ses amis. Nous nous étonnons en même temps que le président du parti à l'époque des faits soit bénéficiaire d'un sursis, là où les autres écopent de lourdes peines...Nous laissons le tout à l'appréciation et de l'histoire et des ivoiriens. »