« Définitivement, nous avons des résultats positifs, il y a de quoi être optimiste aujourd'hui. Malheureusement, il faut se souvenir que toute la crise est survenue à partir d'un cas. Il faut se souvenir qu'il y a encore des poches de résistance. »
Publié le :
L'épidémie de fièvre hémorragique Ebola diminue en Afrique de l'Ouest, mais la bataille n'est pas gagnée. Cent nouveaux cas apparaissent toujours chaque semaine. Et les pays touchés sont exsangues. Les économies guinéenne, sierra-léonaise et libérienne sont durement touchées. 12% de PIB en moins en 2015 pour toute la zone.Ce mardi 3 mars à Bruxelles, les trois pays ont demandé à la communauté internationale de lancer un plan Marshall ( sur le modèle du plan américain de 1947 pour l'Europe de l'après-guerre ) pour redresser les économies et éradiquer le virus. A ce jour, sur les 5,1 milliards de dollars engagés, moins de la moitié a été versée (2,4 milliards).Le Mauritanien Ismail Ould Cheikh Ahmed est le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour l'action d'urgence contre Ebola. Il était à Bruxelles mardi. De passage à Paris, il a répondu aux questions d'Amélie Tulet.
« Définitivement, nous avons des résultats positifs, il y a de quoi être optimiste aujourd'hui. Malheureusement, il faut se souvenir que toute la crise est survenue à partir d'un cas. Il faut se souvenir qu'il y a encore des poches de résistance. »