Avec notre bureau de Bruxelles,
Selon la Commission européenne, il est vital de ne pas baisser la garde, car il y a une recrudescence erratique de cas d'infection au virus Ebola. On affirme à Bruxelles que la situation ressemble à celle de l'éclatement de l'épidémie il y a un an, avec des foyers peu nombreux, mais dans des zones imprévues. C'est le cas particulièrement sur les côtes guinéennes et sierra-léonaises. La priorité est de parvenir à zéro transmission humaine du virus, mais l'aide d'urgence n'est pas tout
La communauté internationale doit permettre aux pays les plus touchés de reprendre rapidement la voie de la croissance économique, comme l’explique Claus Sorensen, directeur général d'Echo, l'office humanitaire de la Commission européenne : « C’était une situation presque de miraculés. Ces trois pays sont sortis de situation politique, de conflits internes, presque de guerre civile, il y a quelques années. Ils étaient sur la bonne route avec une croissance économique presque chinoise. Et tac, il se sont pris ce coup et ce serait vraiment dommage de les lâcher au moment où ils sont en phase de sortie et peuvent redémarrer. »
Cette réunion n'est pas à proprement parler une conférence des donateurs, mais les organisateurs veulent leur rappeler que seule la moitié des 4,3 milliards d'euros promis ont été effectivement payés.